La Commune Libre du Trech est triste. Elle vient de perdre un compagnon, un ami, un frère d’armes. « Jeannot », figure emblématique du quartier nous a quitté cette semaine. Depuis 1984 il était de toutes nos fêtes, de toutes nos représentations, de toutes nos sorties, de toutes nos réunions tardives. C’est au cabaret que le grand public le découvre. Il est en effet aussi à l’aise sur les planches que dans son commerce d’alimentation générale. Il excelle dans la chanson avec « Aujourd’hui peut être » ou bien « Valentine », deux des ses grands succès, mais ce sont ses talents de comédien qui en feront un personnage incontournable des sketches tréchois. Sa bonhomie, sa gentillesse, sa faconde, son sens de la réplique transpiraient dans tous les rôles qu’il interpréta. La musique était également une de ses passions et nul n’était plus heureux que lui quand, derrière son « Maugein », il interprétait « Bruyères Corréziennes ». Jeannot était aussi notre érudit en patois local qu’il pratiquait à la perfection tant à l’oral qu’à l’écrit. Dans l’Escunlou, petit journal Tréchois, il mit en scène, avec « La tribune du Jantou », la Mélie et son quartier. C’était en effet un infatigable conteur et ses gnorles étaient toutes plus croustillantes les unes que les autres. Merci Jeannot pour tout le bonheur que tu nous as apporté, tu es parti retrouver tes copains, les Jean, Dédé, Calou, Roger, Charles, Guy et les autres. Nous sommes sûrs que tu en as une bonne à leur raconter.

 Qué lé Boun Dièou té gardé !!!